La visite du roi Mohammed VI aux Etats-Unis, prévue le 22 novembre prochain, fait la Une de toute la presse nationale à paraître ce samedi 9 novembre. Al Khabar souligne que "cette visite, qui intervient dans un contexte régional tendu, devrait permettre de consolider les rapports entre le royaume et les USA et de booster les relations économiques". Des relations économiques qui seront abordées au cours de la rencontre entre le roi Mohammed VI et Barack Obama, fait savoir Al Ahdath Al Maghribiya qui livre les grandes lignes du programme de cette visite royale. Il sera ainsi question de la lutte contre le terrorisme, lit-on sur les colonnes du journal, mais également des réformes engagées par le Maroc. Un menu riche qui, pour le journal, "vise essentiellement à approfondir les relations entre les deux pays".
Maroc-USA, l'Algérie secouée
Un autre sujet majeur et d'actualité sera abordé lors de cette visite, à savoir le dossier du sahara marocain. Pour Assabah, "l'agenda royal à Washington inquiète l'Algérie". De l'avis du support, "cette visite résonne comme un soutien important apporté par l'administration Obama à Rabat". Un soutien qui vient à point nommé, après l'escalade du régime algérien contre le Maroc. A en croire Assabah, "l'Algérie est décidée à saboter les relations entre les deux pays (ndlr. le Maroc et les USA)". Pour ce faire, poursuit le journal, le régime algérien n'hésite pas à "financer des organismes à l'image de la fondation de Rupert Kennedy qui avait remis un rapport en faveur du Polisario et a cherché à convaincre l'ambassadeur américain au Conseil de sécurité de l'ONU de soumettre un projet visant l'élargissement des pouvoirs de la Minurso au Sahara aux droits de l'Homme", rappelle le journal.
La visite royale aux Etats-Unis s'annonce donc chargée. Les enjeux de la rencontre entre le roi Mohammed VI et Obama sont de taille. Le pays de l'Oncle Sam étant un partenaire de choix du Maroc dans plusieurs domaines. Cette rencontre est l'occasion de remettre les pendules à l'heure quant à plusieurs questions stratégiques, notamment celle relative aux droits de l'Homme que les adversaires du Maroc cherchent à exploiter pour ternir son image. Dans ce registre, le souverain a mis les points sur les "i" dans son dernier discours prononcé à l'occasion de la célébration du 38ème anniversaire de la Marche verte, en soulignant que le Maroc n'a pas de leçon à recevoir en matière de droits de l'Homme, notamment de la la part de ceux qui violent les droits humains élémentaires dans les camp de Tindouf, en référence à l'Algérie.