C’est une journée dont il convient de se souvenir. Le roi Mohammed VI a présidé, ce lundi 17 septembre au Palais royal de Rabat, la cérémonie de présentation du bilan d'étape et du programme exécutif dans le domaine du soutien à la scolarité et de la mise en oeuvre de la réforme de l'éducation et de la formation. Véritable tournant d’un chantier vital dans le cheminement d’une nation vers le progrès, cet événement a été marqué par des résolutions concrètes.
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Cet événement a également été marqué par une présence, la première du genre à titre officiel: celle de la princesse Lalla Khadija, fille du souverain. Âgée de onze ans, la princesse Lalla Khadija incarne un âge où la scolarité est décisive dans la formation et l'apprentissage des langues, des sciences et des cultures. Le fait que le souverain implique sa fille, lors de sa première activité officielle, dans un chantier au cœur des préoccupations des Marocains, est porteur de messages fortement symboliques. Difficile de faire l’impasse sur au moins deux d’entre eux. Premièrement, Mohammed VI est un père qui partage les mêmes inquiétudes que les autres parents, soucieux de dispenser à leurs enfants un enseignement de nature à les habiliter à faire face aux défis de l’avenir. Le fait que la princesse Lalla Khadija étrenne sa première activité officielle dans un chantier dédié à la réforme de l’enseignement est un engagement fort pour l’école de demain qui va mieux qualifier nos enfants à bâtir le Maroc de l’avenir. Lalla Khadija, c’est aussi la projection vers un Maroc meilleur. Et c’est en cela que le choix sur lequel porte sa première sortie officielle est hautement symbolique.