Interrogée sur la faible représentativité des femmes dans les organes décisionnels des partis politiques, Najwa Koukouss n’a pas hésité à en imputer la responsabilité aux partis politiques, mais aussi aux femmes elles-mêmes, qui évitent de briguer des postes de responsabilité au sein des partis.
A la question de savoir pour quelles raisons l’élection d’un nouveau président du mouvement des jeunes du PAM tardait autant à se concrétiser, malgré l’expiration de son mandat, Najwa Koukouss a affirmé qu'une commission préparatoire du congrès avait déjà entamé ses travaux, mais que tout comme d'autres organes du parti (le bureau politique, le conseil national, etc.), tout a été reporté en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19.
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Par ailleurs, Najwa Koukouss se dit satisfaite de son expérience en tant qu’élue au conseil de la ville de Casablanca. «Les ennemis avant les amis en témoignent. J’espère avoir été à la hauteur de la confiance des habitants de la commune de Casablanca», a déclaré celle qui, avant de rejoindre le PAM à l’âge de 18 ans, a été très active en tant que militante associative.
Najwa Koukouss qui se présente aux législatives du 8 septembre en tant que tête de liste régionale (pour Casablanca-Settat), n’a pas manqué de critiquer le manque de communication et l’absence d’une démarche inclusive de la part des élus de la majorité, au sein du Conseil de la Ville au cours du mandat 2016-2021, qui prend actuellement fin.