La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a adressé, lundi dernier, un message au président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, et à tous les Africains à l’occasion de la «Journée de l’Afrique» célébrée chaque 25 mai.
Dans son tweet, où elle écrit : «A tous les Africaines et Africains, nous souhaitons une heureuse Journée de l’Afrique», la ministre espagnole a choisi une illustration, celle de la carte officielle de l’Union africaine, où elle a bien pris soin de biffer le drapeau de la prétendue RASD.
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Un coup dur pour le Polisario qui avait pourtant, lundi dernier, profité de cette journée pour ressasser tout au long d’une dépêche fleuve publiée par l’agence de presse algérienne APS, qu’il avait été un «membre fondateur de l’UA», oubliant sciemment que la Journée de l’Afrique célèbre la fondation de l’OUA.
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En effet, et malgré la création de l’Union africaine, le 9 juillet 2002 à Durban, en Afrique du Sud, la date historique du 25 mai est restée fortement ancrée comme étant la «Journée de l’Afrique». Elle célèbre la fondation de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, en Ethiopie. Cette journée est aussi un hymne aux pays pères fondateurs, qui avaient d’abord initié, en 1961, les Groupes de Casablanca et de Monrovia, avant de les réunir pour fonder la première organisation panafricaine en 1963.
Jusqu’à présent, le régime algérien et les dirigeants du Polisario sont restés sans voix face au message on ne peut plus clair de la ministre espagnole. Un coup massue qui rappelle que le propre des entités chimériques est d’être biffées.