Les partis de la coalition gouvernementale ont salué la cohésion des composantes de la majorité. Laquelle harmonie a permis de dresser le bilan positif du gouvernement présenté par le chef de l’Exécutif devant les deux chambres du Parlement, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du vendredi 28 juin.
Ces résultats, ajoutent les partis de la majorité, ont été obtenus malgré les crises et les contraintes, comme les répercussions de la pandémie de Covid 19, l’intensité de la sècheresse et les conséquences des tensions géopolitiques sur les chaines d’approvisionnement. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion des chefs des partis de la coalition, tenue mercredi 26 juin, la présidence de la majorité a souligné «la satisfaction des composantes de la majorité face au rythme d’exécution du programme gouvernemental et a loué l’architecture financière élaborée par le gouvernement pour assurer la pérennité du financement du chantier de l’État social».
Les trois partis majoritaires ont également rendu hommage au «grand travail» accompli par les groupes parlementaires de la majorité au Parlement ainsi que l’interaction institutionnelle des groupes de l’opposition. Une interaction, poursuit le communiqué, qui renforce les rôles politiques du Parlement en tant qu’institution abritant le débat démocratique dans le pays. La présidence de la majorité a, en outre, mis l’accent sur l’importance des collectivités territoriales, des conseils provinciaux et régionaux dans l’adoption de l’approche de proximité pour répondre aux attentes des citoyens.
Selon des sources de la majorité, cette cohésion cache toutefois un certain malaise. C’est ainsi, relaie Al Ahdath Al Maghribia, qu’Aziz Akhannouch considère que les partis de la coalition ne le soutiennent pas suffisamment pour faire face aux crises et aux contraintes rencontrées par le gouvernement.
Selon ces sources, cette demande de soutien est une «ancienne réclamation que le chef du gouvernement avait déjà formulée» . Mais, cette fois-ci, il a appelé les composantes de la majorité «à faire montre de plus de solidarité et de cohésion pour relever les défis». Aziz Akhannouch faisait allusion aux critiques acerbes auxquelles il a été exposé, lui et son parti, dans la gestion de l’approvisionnement du cheptel et la lutte contre les spéculateurs. Le chef du gouvernement et le RNI ont dû faire face seuls à une vague de critiques, soulignent les sources de la majorité.