Contactée par Le360, la maire a déclaré elle-même que sa démission est prête et qu’elle est sur le point de la déposer «dans trente minutes» dans les bureaux du wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed El Yacoubi.
La démission de Rhlalou survient après les accusations selon lesquelles elle aurait récemment effectué unilatéralement un virement de 10 millions de dirhams au profit du Fonds spécial de soutien des victimes d’Al Haouz, sans avoir obtenu préalablement l’aval de la municipalité à travers un vote majoritaire. Les élus de la majorité et de l’opposition lui ont reproché d’avoir violé la procédure. Cette affaire a constitué la goutte qui a fait déborder le vase, soulignent des conseillers municipaux interrogés par Le360.
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Selon des élus, la maire sortante avait demandé dans la matinée de mercredi à son entourage de lui «ramasser ses affaires en vidant ses bureaux au motif qu’elle se préparait à déposer sa démission».
Asmaa Rhlalou s’est attirée les foudres des cinq arrondissements que constitue la capitale pour sa «mauvaise gestion». Ces derniers lui reprochent d’avoir augmenté les taxes locales des cafetiers et restaurants et d’avoir unilatéralement imposé le «sabot» pour l’immobilisation des véhicules alors que la justice a mainte fois jugé illégale l’application de cette mesure. Elle a aussi imposé des restrictions à la presse lors de la couverture des réunions du Conseil de la ville, en limitant l’accès aux seuls journalistes accrédités.