Naufal Zahri ne sera pas extradé vers le Maroc, du moins pas pour le moment. Selon le site sofiaglobe.com, la Cour de Haskovo a décidé de prolonger sa garde à vue de 90 jours. Lors de l’audience, il a finalement été décidé que ce très dangereux élément de l’organisation terroriste Deach, recherché par Interpol-Rabat, ne ferait pas l’objet d’une extradition vers le Maroc.
Toujours d’après la même source, Zahri a nié devant le tribunal être un terroriste lié à Daech, affirmant avoir vécu en Syrie durant quatre ans en compagnie de sa famille. «C’est, dit-il, son séjour en Syrie qui a été à l’origine du mandat d’arrêt lancé par le Maroc contre lui», ajoute sofiaglobe.com.
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L’avocat de Naufal Zahri a affirmé que son client «ne veut pas être extradé vers le Maroc», soulignant que si les faits qui lui sont reprochés sont avérés, il encourt jusqu’à 30 ans de réclusion.
Le mis en cause, qui a gagné la Bulgarie via la Turquie en provenance de Syrie, a été arrêté le 13 janvier dernier, grâce à une information d’Interpol-Rabat. Selon les autorités bulgares, il s'était signalé sur les réseaux sociaux en se disant en possession d’«une ceinture d’explosifs, de grenades à main, d’armes et de munitions». «Il travaillait au service mécanisation auprès de la direction des camps militaires de la ville syrienne de Mayadine, un ancien fief de l’organisation Etat islamique situé près de Deir Ezzor», selon la même source.