Les choses vont mal, très mal même, entre Yasmina Baddou, figure de proue féminine de l’Istiqlal et ancienne ministre de la Santé, et le SG, Hamid Chabat, d'après Assabah dans son édition de ce lundi 30 mai.
Le journal, en plus de s’interroger sur les longues absences de l’ancienne ministre PI lors des travaux du Comité Exécutif, avance l’hypothèse de sa privation d’accréditation lors des prochaines élections législatives du 7 octobre.
A en croire la publication arabophone casablancaise, Yasmina Baddou ne serait pas le seul membre dirigeant de l’Istiqlal a être en froid avec Hamid Chabat. D’autres jeunes figures du parti fondé par Allal El Fassi seraient dans le même cas, à l’instar d'Ahmed Taoufik Héjira, également ancien ministre, et Karim Ghellab, prédécesseur de Aziz Rabbah à l’Equipement. Tous ces jeunes dirigeants ont brillé par leur absence lors des travaux des instances de décision de l’Istiqlal. Et Assabah de se poser la question de savoir si cet absentéisme ne serait pas de l'ordre d’une disgrâce ou d’une mise au ban. Voire d’un nouveau vent de fronde qui souffle sur le plus vieux parti du Maroc qui a complètement changé de cap sous le règne de Hamid Chabat.
Car, après avoir été partie prenante de la coalition menée par le PJD, l’Istiqlal a décidé de s’en retirer. Et, grande surprise, depuis quelques mois, il multiplie les appels du pied pour montrer qu’il est prêt à collaborer avec le parti islamiste pour une éventuelle coalition après les prochaines élections.