Istiqlal: réunion sous haute tension du Conseil national samedi prochain

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Revue de presseKiosque360. Le parti de l’Istiqlal (PI) tiendra, samedi prochain, une session de son Conseil national sur fond de confrontations entre le secrétaire général, Hamid Chabat, et le clan de Hamdi Ould Errachid.

Le 11/04/2017 à 03h02

Le parti de l’Istiqlal (PI) est au bord de l’implosion. La session du Conseil national, prévue samedi prochain, risque ainsi de déboucher sur des confrontations violentes entre les partisans de l’actuel secrétaire général, Hamid Chabat, et le clan de Hamdi Ould Errachid, soutenu par 14 membres du Comité exécutif et les députés du parti.

En effet, depuis l’annonce de la date de la session du Conseil national, chaque clan mobilise ses partisans au niveau des régions pour s'assurer une présence confortable au Parlement du parti et faire pencher la Balance en sa faveur. La tension est à son comble.

Le risque de voir les choses dégénérer a d'ailleurs poussé Abdelouahed El Fassi à entrer en ligne pour tenter de rapprocher les uns et les autres.Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 11 avril, El Fassi oeuvrerait à la réconciliation entre les deux parties, recommandant à Hamid Chabat de réformer l’article 54 des statuts du parti pour baliser la voie à plusieurs candidatures au secrétariat général.

Au cas où Hamid Chabat ne parviendrait pas à être élu pour un second mandat, son statut au sein du parti sera préservé. Cette option serait acceptée par le clan de Hamid Chabat, qui serait disposé à la négocier. Mais il rejette catégoriquement l'idée de remettre le flambeau de la Balance à Nizar Baraka. Dans ce cas de figure, les sources du quotidien font savoir qu’un consensus pourrait être dégagé autour de Abdelouahed El Fassi et Mhamed Khalifa, en vue de gérer les affaires du parti durant cette étape transitoire. 

Du côté du clan de Hamdi Ould Errachid, les mêmes sources affirment que la priorité est accordée, pour l’instant, à la liberté de l’élection et la pluralité des candidatures. 

Par Mohamed Younsi
Le 11/04/2017 à 03h02