Une grosse perte vient d’être essuyée par Daech, lors de la contre-attaque lancée par les forces irakiennes, appuyées par des milices chiites et des tribus sunnites, samedi 23 mai, pour reprendre la ville stratégique de Ramadi, située à 100 kilomètres de Baghdad. Abou Mamoun Al-Maghribi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, occupait le poste de « ministre de l’armement » au sein de l’organisation d’Abou Bakr Al-Baghdadi lorsqu’il est tombé dans la capitale de la région d’Al Anbar, Ramadi.
«Le vizir de l’Etat fantomatique, Abou Mamoun Al-Maghribi, est mort et le service de presse de Daech déplore sa perte avec beaucoup d’affliction», annoncent les milices chiites parties prenantes à la contre-attaque, en qualifiant la perte de ce haut responsable militaire de Daech de «grande victoire».
Ex-vétéran d’Al-Qaïda en Afghanistan, Abou Mamoun Al-Maghribi ralliera l’antenne irakienne de cette organisation terroriste du temps où elle était encore dirigée par Abou Moussaâb Al-Zarkaoui. Il a combattu dans les rangs « Attawhid et Al jihad » (Unicité et jihad) avant d’intégrer, fin 2014, Daech, acronyme du présumé « Etat islamique » d’Abou Bakr Al-Baghdadi.






