Première sortie publique du Chef de gouvernement au sujet de l’appel du Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH) à instituer l’égalité homme-femme dans l’héritage. Invité sur le plateau de Médi1 TV, hier jeudi 29 octobre, Abdelilah Benkirane a accusé le président du CNDH de «jeter de l’huile sur le feu» en lui demandant de «présenter des excuses».
«L’héritage relève du religieux et non du politique», a riposté le Chef de gouvernement, s’étonnant que le CNDH puisse prendre à revers un peuple musulman et lui demander, contrairement aux préceptes de l’islam, d’accepter l’égalité homme-femme dans l’héritage.
Contacté ce vendredi par Le 360, le président du CNDH, Driss Yazami, est resté injoignable. En attendant, la sortie de Benkirane continue de soulever des vagues de réactions entre les partisans et les opposants à l'égalité entre homme et femme en matière d'héritage.