S’il y a une chose qui a marqué le mandat du gouvernement sortant, c’est bien le nombre important des nouvelles nominations à de hautes fonctions.
Selon Al Massae, dans son édition du jeudi 27 octobre, 646 nominations ont été faites entre 2012 et 2016, dont 5,11% seulement de femmes. Ces mouvements ont concerné 31 départements sectoriels et ont été accompagnés dans 81 cas par du relèvement d’anciens responsables de leur poste.
Le quotidien ajoute que c’est principalement le département de l’enseignement supérieur et de la recherche professionnelle qui a profité de cette importante vague de nouvelles nominations. Plus de 148 personnes ont été affectées à de nouveaux postes dans ce département, dont sept femmes.
Dans la même lignée, c’est le ministère de l'Education nationale qui se classe deuxième avec 54 nominations à de hautes fonctions. Cependant, 16 responsables ont été remerciés entre 2012 et 2016.
Pour sa part, ajoute Al Massae, le département de l’agriculture et de la pêche maritime a été concerné par 44 nominations, tandis que le ministère de l’urbanisme a connu 39 nominations, soit un de plus que le ministère de l’Equipement et du Transport.
Enfin, le journal précise que ces nominations ont concerné dans 188 cas des postes de directeurs centraux, et 95 cas des ingénieurs généraux, des trésoriers généraux ou des postes équivalents.
Il est à noter que plus de 80% des nouveaux postes budgétaires créés entre 2007 et 2016 ont été réservés à des secteurs dits stratégiques, comme celui de l’éducation, l’intérieur, la santé ou encore la justice.
Plus globalement, l’article d’Al Masse souligne que l’administration publique compte actuellement plus de 583.000 fonctionnaires, dont plus de 50.000 opérant dans le seul secteur de l’éducation.