Le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed Yatim, a officiellement transmis à la CNSS la requête du gouvernement pour une augmentation des augmentations familiales, au profit de ses adhérents, à raison de 100 dirhams par enfant. Ainsi, et après sa décision de reporter son offre d’augmenter ces allocations pour les fonctionnaires, le gouvernement vient d’envoyer la balle dans le camps de la CNSS pour ce qui des salariés du secteur privé, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du jeudi 19 juillet.
En effet, précise le quotidien, le ministre, qui présidait, le 16 juillet, le Conseil d’administration de la CNSS, a transmis le dossier relatif à l’augmentation des allocations familiales aux membres de ce Conseil. Ce dernier est appelé à l’étudier et à trancher cette question par la suite. Par ailleurs, le ministre a insisté, lors de son intervention au début de la réunion, sur la détermination du gouvernement à accorder cette augmentation aux salariés du secteur public comme du secteur privé.
Cette augmentation, rappelle le journal, devait entrer en vigueur le 1er juillet dernier, mais le gouvernement a décidé de la reporter, espérant pouvoir aboutir à un accord avec les syndicats dans le cadre du dialogue social, en septembre prochain. Notons que le Conseil d’administration de la CNSS devait se tenir, comme d’ordinaire, en juin. Mais l’élection de la nouvelle équipe dirigeante de la CGEM a retardé cette réunion de quelques semaines, le temps que le patronat puisse désigner ses représentants légaux au sein du Conseil.
Par ailleurs, rappelle Al Ahdath Al Maghribia, le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle avait annoncé, lors de sa traditionnelle intervention publique à la veille du 1er Mai, la décision du gouvernement de mettre en œuvre une partie de son offre dans le cadre du dialogue social, sans attendre un accord avec les syndicats. Cette décision concerne justement l'augmentation de 100 dirhams par enfant, à hauteur de six enfants, des allocations familiales au profit du personnel de la fonction publique. Cette décision, ajoute le journal, devrait nécessiter une enveloppe budgétaire d’un peu plus de 981 millions de dirhams.