Hassan Tarek est sceptique quant à une éventuelle "démission" de Driss Lachgar de la direction de l'Union socialistes des forces populaires (USFP), après le piètre score réalisé à l'issue des Législatives du 7 octobre.
"Il ne vas pas partir!", a déclaré à Le360 l'ex-député de l'USFP, écartant la possibilité que le patron du parti de la Rose emboîte le pas au chef du RNI, Salaheddine Mezouar, qui a reconnu sa responsabilité dans le recul électoral essuyé par son parti lors du même scrutin.
Hassan Tarek, enseignant à la Faculté de droit de Settat, doute également de la capacité des membres du bureau politique de l'USFP, dont notamment Habib Malki, à évoquer avec Driss Lachgar la nécessité de son départ, en perspective d'une refonte du parti.
"L'USFP est devenue la risée de tout le monde à cause de Driss Lachgar", déplore Hassan Tarek, sans sacrifier au dépit.
Postant un message sur son compte Facebook, il a ironisé sur la présentation par Driss Lachgar d'un mémorandum faisant état de "violations" qui auraient entaché l'opération électorale du 7 octobre.
"Veux-tu que le roi annule les élections, le bipolarisme partisan entre le PJD et le PAM, ou carrément dissoudre les partis suivants: PJD, PAM, Parti de l'Istiqlal, RNI et le Mouvement populaire?", s'est-il interrogé, sarcastique.
Pour précision, l'USFP est le parti qui a perdu le plus de sièges de 2011 à 2016, passant de 39 à 20 sièges seulement. Tout juste de quoi composer un groupe parlementaire!