Les Forces royales air multiplient les patrouilles aériennes dans l'extrême-sud marocain, précisément à Guerguerat où les travaux de bitumage de la route reliant cette région marocaine au nord de la Mauritanie se poursuivent.
"Un mouvement peu ordinaire des chasseurs des Forces royales air a été aperçu dans le sud marocain", ont indiqué des sources locales à Le360, évoquant une mobilisation tout azimut en prévision de toute "aventure" susceptible d'être entreprise par le Polisario, notamment après l'envoi de trente-sept éléments armés à la lisière de Guerguerat dans une tentative désespérée de "stopper les travaux de bitumage de la route reliant cette région au nord de la Mauritanie".
Ces survols de reconnaissance et de dissuasion, dont l'agence Reuters s'est fait l'écho, interviennent alors que des éléments armés du Polisario font toujours le pied de grue à la lisière de la région de Guerguerat, malgré les avertissements des casques bleus de la MINURSO, dont son commandant, le général pakistanais, Muhammad Azam Tayyab, arrivé sur place mardi dernier.
Les injonctions du commandant de la Minurso sont en effet restées lettre morte, les mercenaires du Polisario, placés sous le commandement d'un certain Biadillah, soi-disant "chef de la première zone militaire", continuent de se positionner à quelques encablures de Guerguerat, en multipliant les provocations non calculées (levée du fanion de la pseudo-"rasd", entre autres). Il faut préciser que la riposte sera ferme de la part du Maroc, qui ne saurait tolérer qu'une poignée de mercenaires se livrent à ce jeu puéril. Il faut bien noter aussi que la mission effectuée aujourd'hui par les Forces royales air est purement défensive, puisqu'il s'agit de défendre une région sous souveraineté marocaine, en l'occurence Guerguarat.
Comme le rapportait Le360 dans son édition de jeudi 1er septembre, le gouvernement marocain a exprimé, par la voix du ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, la détermination du royaume à mener jusqu'au bout les travaux de bitumage de la route reliant Guerguerat et le nord de la Mauritanie.
Face aux menaces pesant sur la région de Guerguarat, devenue plaque tournante de toutes sortes de trafics (armes, drogues, voitures volées...), sans compter le danger que représentent les groupes terroristes dont les accointances avec le Polisario ne sont plus à démontrer, l'intervention du Maroc s'avère plus que nécessaire.