Gouvernement: Soumia préfère le maroquin à El Habib

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Revue de presseKiosque360. Il ne serait plus question d’un mariage entre El Habib Choubani et Soumia Benkhaldoune. Cette dernière se serait soumise à l’avis de la direction de son parti et a préféré garder sa place au sein de l’Exécutif plutôt que de convoler en justes noces avec son collègue.

Le 29/04/2015 à 05h27

L’histoire d’amour entre El Habib Choubani, ministre chargé des relations avec le Parlement, et Soumia Benkhaldoune, ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, sera sans lendemain. Du moins tant que les deux tourtereaux siègent au gouvernement Benkirane II. C’est ce que laisse entendre l’article que publie Assabah en Une de son édition de ce mercredi 29 avril. Citant des sources internes au PJD, le journal affirme que la page d’un "mariage gouvernemental" était tournée de manière définitive, surtout après tout le bruit que l’histoire de l’idylle Choubani-Benkhaldoune a suscité chez les médias internationaux, français, et américains en particulier, et ce que cela représente comme répecussions négatives sur l’image du pays. Selon Assabah, Soumia Benkhaldoune a informé son parti qu’elle mettait entre parenthèses son mariage avec son collègue chargé des relations avec le Parlement et le société civile. Cette décision de la jeune, et non moins grand-mère, ministre islamiste intervient après une récente rencontre avecle chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, et Saâd Eddine El Othmani, président du Conseil national du PJD (Ni Ramid ou Choubani n’étaient présents contrairement à ce qui a été avancé par certains médias).

Chabat ne lâche pas prise

Hamid Chabat a été derrière de fracassantes révélations sur "L’couple" gouvernemental lors d’un meeting à Errachidia, fief électoral d'El Habib Choubani. Le week-end dernier, lors d’une session du Conseil national de son parti, le SG de l’Istiqlal a remis une couche. Il avait attiré l’attention sur les dangers qui guettent l’image du pays et de ses femmes pour cause des «scandales des ministres de Benkirane». Pour Hamid Chabat, les ministres sont la «façade» du pays et, dans ce cas, on ne saurait fermer les yeux sur certaines pratiques pour ne pas s’intéresser à leur vie privée. Bien avant lui, Abdellah Bouanou avait appelé les élus et responsables PJD à être sur leurs gardes. Le président du groupe parlementaire islamiste a affirmé que les ennemis du PJD guettaient la moindre erreur pour attaquer le parti. Quitte à faire tout un scandale d’un «non-événement». Mais là, nous sommes au moins sûrs d’une chose : les deux ministres PJD ne se marieront pas. Ou alors pas de sitôt. Ils devraient peut-être attendre la fin de leurs mandats respectifs, à moins de «sauter» lors d’un éventuel remaniement qui leur coûterait leurs portefeuilles. 

Par Fatima Moho
Le 29/04/2015 à 05h27