Plus de la moitié de l'équipe de Saâd-Eddine El Othmani n'aura nul besoin d'être briefée sur le travail de ministre. En effet, sur les 39 membres de son cabinet, 20 font leur come-back et d’autres ont eu, par le passé, une expérience ministérielle.
Ainsi, plusieurs ministres RNIstes du gouvernement Benkirane sont de retour, avec parfois un changement d’affectations. Il s’agit de Aziz Akhannouch, Moulay Hafid Elalamy, Mohamed Boussaid, et Mbarka Bouaida.
Idem pour l’équipe PPS avec la reconduction de Nabil Benabdallah, Lhoussaine Louardi et Charafat Afailal.
Sur le contingent des ministres PJDistes, on retrouve d’abord Mostafa Ramid avec le poste de ministre d’Etat puis, Mustapha El Khalfi, Mohamed Najib Boulif, Aziz Rabbah, Abdelkader Amara, Jamila Moussalli, Lahcen Daoudi et Bassima Hakkaoui.
Pour ce qui est des ministres sans affiliation politique, les grands «revenants» sont Mohamed Hassad qui quitte l’Intérieur pour l’Education, Nasser Bourita qui prend du grade et devient numéro un de la diplomatie marocaine, Ahmed Toufiq au même poste de ministre des Habous et des affaires islamiques, ainsi que Abdellatif Louyi, ministre chargé de l’Administration de la Défense nationale.
Signalons aussi que certains des nouveaux ministres ont déjà eu, par le passé, une expérience gouvernementale. C’est le cas de Rachid Talbi Alami, Mohammed Aujjar et Abdelkrim Benatiq qui a été brièvement secrétaire d’Etat dans le gouvernement de l’Alternance. Idem pour Hammou Ouhelli et Larbi Bencheikh.
Louafa nous manquera au Parlement!
Mais il y a aussi ces ministres de l’équipe Benkirane dont le départ ne passe pas inaperçu.
C’est le cas, tout d’abord, de Abdelilah Benkirane et Salaheddine Mezouar, mais aussi de Mohamed Louafa, qui faisait le bonheur des réseaux sociaux et de l’Hémicycle.
Un autre poids lourd quitte le gouvernement, Driss Dahhak, désormais ancien secrétaire général du gouvernement. Sans parler de Mohamed Amine Sbihi, qui a fait du bon boulot au ministère de la Culture, Anis Birou et Mohamed Abbou, ou encore de Hakima El Haité.
Mais il y en a sûrement certains dont personne ou presque ne se souviendra et qui étaient déjà pratiquement des anonymes au moment où ils étaient au gouvernement…