Gouvernance: après Fès, l’Intérieur invalide le budget de Casablanca

Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Après avoir invalidé le projet de budget de la mairie de Fès, le wali de Casablanca-Settat, Khalid Safir, vient de rejeter celui de Casablanca pour l’exercice 2016. Les deux mairies sont dirigées par des ministres du PJD.

Le 20/12/2015 à 20h03

Les projets de budget élaborés par certains maires du parti Justice et développement (PJD) peinent-ils donc à rester conformes aux normes en vigueur? Une question légitime, au vu de l’invalidation de certains d’entre eux par les services du ministère de l’Intérieur.En effet, après le rejet du projet de budget de la mairie de Fès, dirigée par Driss El Azami El Idrissi, ministre en charge du Budget, le wali de Casablanca-Settat, Khalid Safir, vient d’invalider celui de la mairie de Casablanca, présidée par Abdelaziz El Omari, ministre chargé des relations avec le Parlement et la société civile, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce lundi 21 décembre.Et de préciser que le wali Safir a refusé la signature, après son examen, du projet de budget de la métropole pour l’exercice 2016, selon les dispositions de l’article 189 de la loi régissant les collectivités locales.

S’appuyant sur des sources à la commission chargée du budget et de la planification au Conseil de la ville de Casablanca, le quotidien affirme que «le wali a renvoyé le projet de budget en question au maire de la ville en vue d’apporter des amendements permettant à la mairie de s’acquitter de ses engagements».Et d’ajouter que «le Conseil a saisi les remarques et les recommandations du wali, surtout celles relatives aux partenariats conclus avec des entreprises et des partenaires de la mairie, en plus des créances de l’étape précédente».

Pour s’en sortir, conclut le quotidien, la commission chargée du budget et de la planification au niveau du Conseil de la ville tiendra, ce lundi 21 décembre, une réunion extraordinaire pour apporter les amendements nécessaires au projet de budget et faire qu’il soit en parfaite adéquation avec les recommandations de la tutelle.

Par Mohamed Younsi
Le 20/12/2015 à 20h03