Goerges Dassis, président du CESE: «Le Maroc a opéré des revirements spectaculaires dans ses politiques publiques»

Georges Dassis, président du Conseil économique et social européen (CESE).

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Georges Dassis, président du Comité économique et social européen, qui effectuera une visite à partir de ce lundi au Maroc, livre ses impressions sur les résultats de la COP22, les efforts du Maroc en matière de la préservation d’environnement et la coopération entre le royaume et l'UE.

Le 26/11/2016 à 12h39

Le Maroc a opéré des revirements spectaculaires dans ses politiques publiques qui montrent bien que le développement durable est non seulement possible, mais aussi profitable pour les pays en développement, a souligné Georges Dassis, président du Comité économique et social européen (CESE) dans une interview à la MAP.

Georges Dassis, qui effectuera à partir de lundi une visite dans le royaume à l’invitation de son homologue Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental, s’est dit particulièrement impressionné par les grandes réalisations accomplies au Maroc dans le domaine de l’environnement et des énergies renouvelables, notant que le royaume a massivement investi dans l'adaptation au changement climatique, en la reliant à l'agriculture, avec une forte ambition africaine.

«Ceci est extrêmement prometteur et profondément cohérent avec les objectifs du développement durable», a-t-il expliqué, mettant l’accent sur la nécessité de favoriser les flux financiers destinés aux pays les moins responsables du changement climatique pour qu’ils soient à la hauteur des attentes et suffisamment faciles d'accès pour avoir un impact aussi tôt que possible.

Invité à livrer ses impressions sur la COP 22 récemment organisée au Maroc, le président du CESE a affirmé que cette conférence a été un moment de concrétisation des engagements de la COP21 qui constituent une base de départ, nécessaire mais insuffisante.

"La dynamique positive qui a permis à l'Accord de Paris de voir le jour doit se poursuivre et s'amplifier. Elle doit vaincre à la fois le climato-scepticisme et le climato-fatalisme. Elle doit se traduire par une révision continue, à la hausse, des ambitions des Etats et des acteurs non-étatiques, notamment dans la perspective de la COP24 de 2018 où un premier bilan sera fait", a-t-il insisté.

Le 26/11/2016 à 12h39