Hassana Alia n’est pas le bienvenu en Espagne. Madrid a rejeté une demande d’asile déposée par ce séparatiste condamné par contumace à la perpétuité en février 2013 par le tribunal militaire de Rabat, pour son implication dans les événements de décembre 2010, qui avaient fait 11 morts dans les rangs des forces de l’ordre marocaines. Selon nos sources, Hassana Alia s’est vu notifier par les autorités espagnoles une injonction à quitter le territoire ibérique dans un délai de 15 jours. Né en 1989, Hassana Alia avait pris la fuite au lendemain du démantèlement des campements de Gdim Izik, à 10 kilomètres de Laâyoune, pour se diriger vers le pays Basque, en Espagne. Il aurait entendu le verdict de la Cour militaire à la radio, depuis le pays Basque, où il vit toujours. Depuis, il consacre sa vie à «la défense» en Espagne des instigateurs des incidents tragiques de Gdim Izik, condamnés à des peines lourdes par le tribunal militaire de Rabat. Parmi ces criminels, figure notamment Naâma Asfari, président du «Comité pour le respect des droits de l’Homme au Sahara» (Corelso), qui purge une peine de 30 ans d’emprisonnement ferme à la prison Zaki, à Salé.
Par Ziad Alami
Le 19/01/2015 à 16h29