Rachid Belmokhtar, le ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle, vient de révéler que l’Académie régionale de Casablanca est la principale concernée par la fuite des examens de mathématiques de la branche des sciences expérimentales en 2015. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah, dans son édition de ce week-end des 28 et 29 mai.
Le journal signale que lors d’une conférence de presse organisée jeudi 26 dernier, le ministre de l’Education a affirmé que les fuites ont été avérées dans le centre d’impression des examens de Casablanca, après enquête de l’inspection générale de son ministère.
Assabah affirme également que Rachid Belmokhtar a avoué l’incapacité de son ministère de mettre la main sur les personnes impliquées dans ces fuites. Et pour cause, il faut avoir accès aux archives des compagnies de télécoms qu'il a sollicitées, en vain.
Le ministre de l’Education nationale a par ailleurs souligné que le dossier des fuites a été présenté à la police judiciaire de Casablanca après son transfert par le ministère de la Justice et des libertés. L’objectif était de prouver la responsabilité des personnes suspectées qui ont participé à cette fuite des examens dans le but de gagner de l’argent en exploitant les «enfants du peuple».
Belmokhtar a ajouté qu’il aurait souhaité demander aux opérateurs téléphoniques marocains, ainsi qu’aux responsables de Facebook, de faire le nécessaire afin d’éviter de nouvelles fuites, sauf qu’il est impossible de suspendre le réseau pendant trois jours (du 7 au 9 juin prochain).
Le ministre a conclu qu’il était impossible de mettre la main sur les responsables dans cette affaire.