«Outre le soutien classique du blé dur par la caisse de compensation, l’Etat a dépensé quelque trois milliards de dirhams durant les trois derniers mois de l’année pour préserver les prix du blé tendre sur le marché marocain», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors de sa conférence hebdomadaire tenue au terme du conseil du gouvernement.
Répondant à une question posée par Le360, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, a expliqué que ce soutien est intervenu afin que «la hausse vertigineuse de cette denrée sur les marchés mondiaux ne se répercute pas négativement sur le pouvoir d’achat des citoyens».
Les cours du blé, dur et tendre, ont atteint des niveaux inédits sur le marché international. Le Maroc a enchaîné les mesures pour contenir l’impact de cette hausse sur le prix des farines et du pain.
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Il faut signaler que le Maroc importe en moyenne, chaque année, 3 à 4 millions de tonnes de blé tendre et 800.000 à 900.000 tonnes de blé dur.
Afin de réduire les retombées des fluctuations des cours mondiaux et de la spéculation sur les prix intérieurs, le gouvernement Akhannouch a dernièrement décrété plusieurs mesures comme la suspension, depuis novembre dernier, des droits de douane sur les importations de blé dur et tendre, outre l'allocation de compensations supplémentaires aux importateurs afin de préserver les prix de tous les dérivés du blé au niveau national.