Fête du Trône: Un discours royal mobilisateur

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Revue de presseKiosque360. Le roi Mohammed VI a choisi un langage clair et fédérateur dans son discours prononcé, mercredi, à l'occasion de la célébration de la fête du trône.

Le 31/07/2014 à 07h47

Le discours royal prononcé, mercredi, à l’occasion de la célébration du 15e anniversaire de la fête du trône a été franc et sans détour. La presse paraissant ce jeudi 31 juillet, en fait l’essentiel de sa Une en avançant des clés de décryptage. "Ce n’est pas tant le bilan et les chiffres, mais surtout et avant tout l’impact direct et qualitatif que les réalisations ont pu avoir sur l’amélioration des conditions de vie de tous les citoyens" qui importe au roi Mohammed VI. C’est l’un des passages forts de ce discours et que reprend Al Massae. Le journal cite un autre, d’un grand réalisme, où le souverain affirme que "si le Maroc a connu des avancées tangibles, la réalité confirme que cette richesse ne profite pas à tous les citoyens".

Pour en finir avec les disparités

Sur la Une de Akhbar Al Yaoum, on peut lire que le roi Mohammed VI a opté pour la franchise en admettant cette réalité que les Marocains ne bénéficiaient pas tous des richesses de leur pays. Un diagnostic, écrit le quotidien, que le roi a basé sur ses tournées dans le royaume et où il lui a été donné de constater l’existence de grandes disparités sociales, de la pauvreté et de la fragilité sociale. "Nous croyons que le modèle de développement marocain a atteint un seuil de maturité qui nous habilite à adopter des critères avancés et plus pointus pour évaluer la pertinence des politiques publiques et la portée de leur impact effectif sur la vie des citoyens", cite encore Akhbar Al Yaoum.

Annass écrit que le roi a appelé à une étude pour évaluer la valeur du Maroc entre 1999 et 2013 pour pouvoir avoir une idée globale sur la réalité des richesses de notre pays. "Nous invitons le Conseil économique, social et environnemental, en collaboration avec Bank Al-Maghrib et les institutions nationales concernées, et en coordination avec les institutions internationales spécialisées, à entreprendre une étude permettant de mesurer la valeur globale du Maroc entre 1999 et 2013", poursuit le journal. "Cap sur le capital immatériel", titre à sa Une L'Economiste. Le quotidien économique souligne que "cette étude sur la valeur des richesses du pays, particulièrement son capital immatériel, est à l'image du rapport du cinquentenaire. L'idée est dévaluer l'impact des réalisations des infrastructures sur la vie des citoyens".

Par Fatima Moho
Le 31/07/2014 à 07h47