«Un Etat civil et non militaire», «Pas d’élections avec les bandes» ou encore «Pouvoir assassin».
Ce sont là quelques slogans qui ornaient, ce dimanche 8 décembre, des pancartes brandies par un couple d'Algériens devant le bureau de vote ouvert dans l’ancienne médina de la capitale spirituelle.
Pour rappel, le scrutin présidentiel voulu et imposé par les généraux au pouvoir est prévu pour le 12 décembre, mais les Algériens de la diaspora ont été appelés aux urnes dès hier, samedi 7 décembre.
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Et les Algériens, partout dans le monde, continuent de rejeter ce scrutin.
En France, selon l’AFP, le scrutin est ouvert, mais sous tension, avec des manifestations devant les consulats de plusieurs villes françaises, notamment à Paris.
Devant le consulat d'Algérie, dimanche dans la capitale, les rares électeurs sont escortés un à un par les policiers. Certains ont la tête dissimulée. Les fourgons sont placés devant l'entrée du bâtiment de sorte que les électeurs ne soient pas vus et photographiés. Des protestataires leur crient "vendus", selon un témoin, rapporte la même source.