Lors de la session ordinaire du 1er février, le Conseil communal de Fès a délibéré, à l'unanimité, au sujet de l'arrêté communal portant sur la réglementation des salons de coiffure et des centres d'esthétique sans concertation préalable avec la wilaya ou les autres départements ministériels concernés.
Pour rappel, le projet d'arrêté communal visait la réglementation de l'exercice des métiers de coiffure et des centres d'esthétique en interdisant la mixité dans les locaux ne disposant pas d'une surface minimale.
Cette décision étant juridiquement anticonstitutionnelle, expliquent nos sources, et ne relevant pas des compétences dévolues au Conseil communal, l'autorité préfectorale a signifié son refus d’approuver cette décision qui a conduit le président du Conseil, l’islamiste Driss Azami Idrissi (ancien ministre au Budget), à annuler le projet de délibération et à suspendre définitivement sa mise en application. La page de cette polémique est ainsi tournée.