Dans son édition du mardi 7 février, Al Akhbar revient sur la polémique suscitée par la décision du Conseil de la ville de Fès, visant à prohiber la mixité dans les salons de coiffure et les SPA. Le ministère de l’Intérieur s’est ainsi invité dans le débat pour invalider cette décision qui viole la loi organique des collectivités locales.
En effet, un rapport de Saïd Zniber, wali de la région de Fès-Meknès, datant du 2 février courant et destiné à Driss Azami, ancien ministre du Budget et maire de la ville de Fès, précise que la tutelle «s’oppose à cette décision prise par le Conseil communal de Fès car elle contrevient aux dispositions de la loi organique des collectivités locales n°14-113, dans son article 100».
Rappelons que Driss El Azami, dans une déclaration à Le360, avait précisé que le Conseil de la ville de Fès n'avait jamais demandé l'interdiction de la mixité dans les salons de coiffure et les centres de remise en forme». «Nous avons évoqué la loi qui régit le métier de la coiffure et de la remise en forme au Maroc, mais il n'a pas été question d'interdire la mixité», a-t-il encore affirmé durant la réunion du Conseil, le 2 février. Et d'ajouter qu’«un salon de coiffure doit, selon la loi, employer des professionnels diplômés pour obtenir l'autorisation à cette mixité».