Selon les sources de Le360, J.A. a été interpellé au domicile de sa mère au quartier El Alia, quartier populaire de Fédala (autre nom donné à Mohammédia, ville située à 30 km au nord de Casablanca). Il s’y trouvait tout seul au moment de son arrestation dans le domicile appartenant à sa mère. Celle-ci se trouve actuellement en Belgique, pays dont il est ressortissant. Le père de l'intéressé est quant à lui décédé.
J.A., âgé de moins de 30 ans et célibataire, n’avait pas de vrai travail avant d’épouser les thèses radicales. Il vendait, selon nos sources, des contrefaçons de montres de luxe.
L’espace Schengen, cette passoire
Selon les éléments d’information que nous avons recueillis, J.A. était très lié à Abdelhamid Abaaoud qu’il aurait côtoyé, ainsi que d’autres terroristes, dans la zone de conflit syro-irakienne. "J.A. et le cerveau des attentats de Paris étaient très proches. A telle enseigne que l'on ne voyait pas l'un sans l'autre en Syrie", précise une source à le360.
Et comme pour Abdelhamid Abaaoud, ce qui surprend dans le cas de l’homme arrêté à Mohammédia aujourd’hui est sa grande mobilité et la facilité avec laquelle il passait d’un pays à l’autre dans l’espace Schengen sans soulever de soupçon. Il se déplaçait entre la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne aussi bien par voie terrestre qu'en avion.
D’ailleurs, avant son arrivée au Maroc, J.A. a transité respectivement (depuis la Turquie) par l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas.
Rappelons que J.A. avait d’abord rallié «Jabhat Al Nosra», mouvance terroriste composée et dirigée essentiellement par des jihadistes marocains avant de changer de cap et rejoindre les rangs de Daech.