Le ministère de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a assuré qu'il a fait de la mise à niveau des établissements scolaires et des internats l'une de ses principales priorités au titre de l’année scolaire 2017/2018, et a lancé à cet effet un vaste programme de mise à niveau de ces espaces scolaires.
Dans une réponse aux recommandations de la Cour des comptes sur les conditions de préparation et de gestion de la rentrée scolaire, le ministère précise que ce programme repose plus particulièrement sur un ensemble de mesures prioritaires qui sont principalement liées au renouvellement du mobilier scolaire, à la réhabilitation des façades et des espaces intérieurs des établissements scolaires, ainsi qu’au remplacement des constructions en préfabriqué.
Le programme de mise à niveau a été concrètement enclenché à travers à un certain nombre de mesures concernant essentiellement la mobilisation de fonds nécessaires pour les actions prioritaires du programme, l’élaboration et le déploiement des mécanismes d'intervention, et la mobilisation des partenaires autours de ce programme. D'autre part, le ministère prévoit de mettre en place une convention-cadre avec le Ministère de l'Intérieur permettant d’exécuter les opérations de mise à niveau à travers les procédures de l’INDH.
Concernant la mise en place de mesures nécessaires pour combler le déficit en ressources humaines, et plus particulièrement en personnel enseignant, comme recommandé par la Cour des comptes, le ministère assure qu'il se penche actuellement sur le recrutement par contrat d’environ 24.000 enseignants (es).
Le département de l'éducation nationale précise, à cet effet, que les besoins réels en enseignants ont été identifiés, et le processus de recrutement a été effectivement enclenché.
Pour ce qui est de la révision du processus du mouvement et de l’affectation du personnel, le ministère œuvre à l’amélioration des mécanismes de rationalisation de la gestion des ressources humaines, notamment en veillant à assurer une répartition équitable de ces ressources, à mettre en place les outils de suivi de leur emploi, et à cerner les diverses contraintes de gestion produisant l’excédent et le déficit en personnel.
Concernant la révision du processus d’évaluation des besoins en établissements scolaires et de leur implantation, le Ministère annonce qu'il se penche sur l’amélioration des procédures liées à la demande de création ou de fermeture d’établissements scolaires, et à l’implantation de ces unités compte tenu d’un ensemble de déterminant et de critères permettant plus de pertinence et d’efficience dans les décisions d’implantation.
Pour la recommandation sur l’adoption d’un système global et cohérent d’évaluation des besoins en ressources humaines, s’articulant en priorité sur le personnel d’encadrement pédagogique et administratif, le Ministère répond qu'il s’attèle au développement de l’outil de simulation servant à déterminer les besoins futurs en ressources humaines, et qui est actuellement centrée sur les cadres d'enseignement. Ces efforts visent à améliorer cet outil pour qu’il puisse permettre de mieux cerner les besoins du système éducatif en enseignants d’une part, et d’autre part de tenir compte des autres cadres administratifs, suivant une approche globale et intégrée de la gestion de la rentrée scolaire.
Concernant l’absorption progressive de l’excédent en personnel enseignant, le département de l'éducation nationale veillera à la consolidation des procédures relatives à cet aspect dans le cadre des révisions attendues de la mobilité des enseignants.
A propos de la mise en place d’un plan adéquat pour le financement des programmes d’appui social aux élèves, basé sur un plan d’action concerté entre l’ensemble des intervenants et visant l’amélioration des prestations d’appui, le Ministère assure qu'il se penche actuellement sur la préparation d’une plateforme informatique dédiée à la gestion et au suivi de l’appui social aux élèves, et qui va permettre d’identifier les besoins d’une manière plus efficace et plus efficiente, de rationaliser davantage les ressources disponibles, et d'améliorer la gouvernance des programmes d’appui social ; et ce en concertation avec les différents partenaires et l’ensemble des parties prenantes à tous les niveaux.