Le programme informatique "Massar", mis en en place par le ministère de l'Education nationale, est un moyen visant à améliorer la qualité de l'enseignement et à rehausser le niveau d'instruction des élèves, a estimé, jeudi, le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, en réponse à des critiques visant ce système mis en place en 2013 et ajusté en début d'année. Des élèves et des professeurs contestent ce procédé, contrairement au gouvernement. L'Exécutif le juge en effet efficace car il permet aux parents, aux enseignants et aux élèves de "contrôler le travail des collégiens et lycéens" à travers le Net.
Ce système, outre le contrôle, "propose les programmes scolaires, fixe les dates des devoirs et des examens, publie les résultats et les décisions relatives aux orientations", a précisé le ministre de la Communication. "A partir de janvier 2014, ce procédé a commencé à publier les évaluations scolaires pour chaque élève", a-t-il souligné avant de mettre en garde contre ceux qui tenteront de créer la "zizanie". Il semble que l'instauration de ces contrôles périodiques et permanents des élèves serait à l'origine de la polémique.