Cette politique retient l'intérêt de la France, en raison des liens naturels entre l'Union européenne et le continent africain, a déclaré Mme Guigou à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita.
"Il n'existe pas d’enjeux stratégiques plus importants pour l’Europe que de s’intéresser davantage à l’Afrique qui recèle d'immenses potentialités", a-t-elle indiqué.
Elle s'est, en outre, félicitée des relations entre Rabat et Paris qu'elle a qualifiées de "séculaires", ajoutant que ses entretiens avec M. Bourita, qui se sont déroulés en présence de l'ambassadeur de France au Maroc, Jean François Girault, ont porté notamment sur les questions d'intérêt commun.
Par ailleurs, Elisabeth Guigou a salué le rôle "décisif" du Maroc dans la réussite de la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, dont les travaux s’étaient déroulés, en novembre dernier, à Marrakech.
Mme Guigou, qui effectue une visite de travail au Maroc, en compagnie d'une délégation parlementaire conduite par le président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone, a participé, mercredi à Rabat, à un séminaire dédié à l’évaluation à mi-parcours du jumelage institutionnel entre la Chambre des représentants, l'Assemblée nationale française, la Chambre des communes britannique, la Chambre des représentants de Belgique, le Bundestag (Allemagne) et le Parlement hellénique.










