Electronics ban: les USA craignent les appareils bourrés d’explosifs

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Revue de presseKiosque360.L’interdiction des appareils électroniques en cabine, dans les avions, est dictée par la crainte qu’ils ne soient utilisés comme explosifs. Les vols commerciaux à destination de pays occidentaux sont, en effet, devenus une cible d’Al Qaida depuis deux ans.

Le 23/03/2017 à 02h55

Le bannissement des appareils électroniques dans les avions est justifié par des raisons sécuritaires. En effet, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 23 mars, les services de sécurité craignent que des organisations terroristes ne dissimulent des explosifs dans ces appareils. Le journal parle, en ce sens, d’une récente «innovation» qui permettrait aux artificiers d’Al Qaida de transformer tablettes, ordinateurs portables et autres appareils photos en engins explosifs.

Pour cette raison, tous les passagers qui embarquent à partir d'aéroports de pays arabes ne peuvent plus garder sur eux que leurs téléphones portables. Les autres appareils peuvent toujours être embarqués à bord, mais en soute, avec les bagages. Ce qui permettra de leur faire subir un contrôle plus minutieux. La compagnie nationale RAM, précise Assabah, est également concernée par cette mesure qu'elle va mettre en application sur tous ses vols à destination des Etats-Unis, à partir de ce samedi 25 mars. 

A en croire le journal, qui cite des sources sécuritaires, cette interdiction serait liée à Al Qaida qui se fait actuellement une fierté de compter parmi ses membres un artificier hors pair, en la personne d’Ibrahim Hassan El Assiri. Et les Etats-Unis craignent justement des attentats projetés par cette organisation en représailles à un raid des forces spéciales américaines au Yémen, à la fin du mois de janvier dernier. Par ailleurs, affirme la même source, Al Qaida s’est particulièrement intéressée aux vols commerciaux, ces deux dernières années, plusieurs attentats à la bombe, qui visaient des compagnies aériennes desservant l’Occident, ayant été déjoués durant cette période.

Par Amyne Asmlal
Le 23/03/2017 à 02h55