La liste nationale réservée aux jeunes et aux femmes lors des élections de la Chambre des représentants passe à la trappe, selon ce que prévoit le projet de loi organique relative à cette chambre et adopté lors du Conseil des ministres, jeudi 11 février dernier. Selon les dispositions de ce projet de loi, les 90 sièges qui revenaient auparavant à la liste nationale seront disputés au niveau des régions et leur nombre a été fixé en fonction des indicateurs démographiques.
Ainsi, ce projet de loi prévoit que le nombre de sièges dédiés à chacune des 12 régions variera entre 3 et 12 (Voir tableau).
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Ce projet de loi prévoit également, en matière de discrimnation positive, deux tiers de candidatures féminines obligatoire pour chaque liste. Mieux encore: pour chaque liste, les deux premières positions (en l’occurrence les plus éligibles) doivent être occupées par des femmes.
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Prenons l’exemple de la région de Casablanca-Settat. Chaque liste doit comporter 8 candidatures féminines sur 12 et deux candidates doivent occuper les première et deuxième positions. Autrement dit, on aura, au moins, deux femmes élues dans chaque région.
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Lors des élections législatives de 2016, et au titre de la liste nationale, les femmes n’ont remporté qu’un peu plus que le cinquième des sièges (21,11%) alors que l’écrasante majorité des 90 sièges (78,89%) est revenue aux hommes.
Ces acquis pour les femmes, pour devenir effectifs, devront être validés au Parlement, par les membres de ses deux Chambres.