"Le gouvernement a mis en place un mécanisme pour contrecarrer les irrégularités et les fraudes. A ce propos, il existe un arsenal juridique qui encadre et pénalise les auteurs des fraudes", a déclaré mercredi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha el Khelfi.
Le gouvernement a ainsi exprimé sa fermeté à l'égard des fraudeurs trois jours avant le lancement de la campagne électorale pour les communales et les régionales du 4 septembre.
Mais certains observateurs soulignent que le gouvernement a bizarrement fermé les yeux sur une série de candidatures à Kénitra, à Casablanca ou à Fès où les auteurs ont eu de par le passé des démêlés avec la justice.