Des instructions précises ont été données, samedi, par Mohamed Hassad et Cherki Drais lors d'une rencontre à laquelle ont participé, outre les walis et gouverneurs du royaume, le ministre de la Justice Mustapha Ramid, le directeur de la DGED, le directeur général de la DGSN et de la DGST, un responsable de la gendarmerie royale ainsi que les chefs des Forces auxiliaires des régions du nord et du sud du pays.
A noter que toute la presse nationale à paraître ce lundi se fait l’écho de cette importante réunion qui s'est tenue au lendemain des festivités de la fête du trône. Hassad et Draiss ont saisi l’occasion de la présence des walis et gouverneurs, à Rabat, pour les sensibiliser quant à l'importance accordée par le souverain aux échéances électorales, les premières à se tenir après la mise en oeuvre de la constitution de 2011. En effet, le roi avait insisté dans un discours, en octobre 2014, sur la nécessité d'assurer "la transparence et l'honnêteté de ces élections".
Sous le titre "Hassad met en garde les walis et les gouverneurs contre toute intervention", Al Akhbar publie, dans son numéro de ce lundi 3 août, le communiqué officiel relatif à cette réunion au cours de laquelle Mohamed Hassad a réaffirmé la volonté de son département d'honorer "l'ensemble des engagements liés aux échéances électorales", notamment au niveau des textes encadrant ces élections et leur financement. Le ministère a renouvelé à cette occasion sa disposition à poursuivre "un dialogue et à encourager des approches participatives avec les différents partis politiques, syndicats et organisations professionnelles".
Mohamed Hassad a aussi mis l'accent sur le besoin d’améliorer et de moderniser les élections afin de leur assurer crédibilité et intégrité, appelant l'administration à observer "la neutralité totale afin de conforter le choix démocratique adopté par le Maroc". Lors de cette réunion, Hassad et Drais ont souligné que la fermeté serait également appliquée contre ceux qui porteront atteinte à la transparence des échéances et "contre les auteurs de rumeurs, mensonges et d'accusations gratuites contre les autorités locales".