De nombreux députés socialistes adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc n'ont pas été reconduits lors des élections européennes, organisées dimanche 25 mai, en particulier ceux de "l'intergroupe sahraoui" qui comprenait des députés socialistes italiens. Leur chef de file, le député sortant Giuseppe Arlacchi, porte-parole des séparatistes, restera chez lui après avoir perdu son siège, a appris Le360 de sources parlementaires européennes. "Giuseppe Arlacchi qui vendait les illusions n'a pas été réélu. En revanche, des socialistes italiens, amis du Maroc, à l'instar de Pier Antonio Panzeri et de David Sassoli ont été réélus", a déclaré Abderrahim Atmoun, co-président de la commission parlementaire Maroc-UE.
Il y a lieu de rappeler que Pier Antonio Panzeri est également co-président de la même commission avec en charge en plus de la présidence de la Délégation du Maghreb au sein du Parlement européen. David Sassoli était lui un ancien du camp des pro algériens dans le dossier du sahara, mais le réalisme, l'objectivité et l'honnêteté intellectuelle l'ont poussé à devenir un des grands défenseurs de la cause marocaine à Strasbourg et à Bruxelles. Autre bonne nouvelle, Gilles Pargneaux, eurodéputé sortant du PS français et président du groupe d'Amitié avec le Maroc au sein du Parlement européen a été réélu.