Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdallah estime que «les contextes liés à l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2797 concernant l’intégrité territoriale, la montée de la colère et des tensions sociales, les exigences de la préparation de la Coupe du monde 2030, ainsi que la place grandissante du Maroc sur la scène internationale… sont autant de facteurs qui laissent objectivement penser que ce gouvernement ne sera pas reconduit pour un nouveau mandat après les élections de l’année 2026».
Dans le rapport du bureau politique présenté, samedi dernier, devant les membres du Comité central du parti, il a souligné que «le changement ne se produit ni spontanément ni par la neutralité ou l’attentisme», estimant que «l’échéance électorale de 2026 n’est pas une question partisane étroite, mais une véritable bataille démocratique et sociétale».
C’est une bataille, a-t-il dit, qui engage également «la responsabilité des citoyennes et des citoyens, et tout particulièrement celle de la jeunesse, force décisive en théorie, mais trop souvent silencieuse dans la pratique», rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 23 décembre.
La bataille, a-t-il encore indiqué, engage aussi «les différentes catégories de la société: intellectuels, étudiants, enseignants, avocats, agriculteurs, ouvriers… pour la démocratie et contre la corruption».
S’agissant du dispositif législatif électoral, le leader du PPS a noté que «les nouvelles lois comportaient certains aspects positifs, notamment en matière d’éthique», mais a regretté «l’absence de dispositions fortes visant notamment à réformer les modes de découpage et de scrutin, à renforcer la représentation des femmes, des jeunes et des Marocains du monde, à garantir une présence significative des compétences partisanes, et à encourager les alliances préélectorales».
Le rapport, présenté samedi dernier, fait le point notamment sur tous les volets de la chose politique, la question économique, les attentes sociales, le paysage médiatique, ainsi que les dysfonctionnements de l’actuel gouvernement et annonce des perspectives pour instaurer une alternative démocratique progressiste. C’est l’objectif, a-t-il retenu, des prochaines élections qui constituent, selon sa vision, «une bataille sociétale décisive pour le changement».








