Sur sa page Facebook, Abdelhak El Arabi, membre du secrétariat général du PJD et conseiller économique du chef du gouvernement, ne cache pas son agacement de voir les militantes, dont des députées, trop forcer sur le maquillage. Il affirme qu’une de ses proches, en suivant un JT, a attiré son attention sur le goût immodéré d’une députée islamiste pour les faux cils et le rouge qu’elle mettait partout sur son visage. «Serait-il question d’une nouvelle fatwa autorisant le maquillage trop voyant ou s’agirait-il alors d’un début de normalisation de nos sœurs (les militantes PJD) avec la chose?», s’interroge Abdelhak El Arabi, sur un ton qui ne cache pas son agacement.
Le contingent PJD au Parlement (107 députés) comprend une bonne partie de femmes, élues essentiellement sur la liste nationale. Et c’est un groupe qui ne manque pas de charme avec son port et la profusion des couleurs des foulards. A tel point que la jeune Iîtimad Zahidi, ingénieure et députée de Témara, est surnommée «la belle du Parlement».