«Il ne faut pas cacher le soleil avec le tamis. Une grande partie des militants est en train de convaincre Driss Lachgar pour qu’il brigue un 3e mandat, en dépit des protestations, car en ces temps difficiles, Driss Lachgar est le seul en mesure de dynamiser le parti», a affirmé Mehdi Mezouari, membre du bureau politique et bras droit de Driss Lachgar.
La contestation interne s’est amplifiée ces derniers temps lorsque plusieurs militants ont eu recours à la justice pour demander l’annulation des nouveaux règlements privilégiant, ce qu’ils appellent, le maintien de Lachgar à la tête du parti de la Rose.
Selon Mehdi Mezouari, Driss Lachgar, une fois convaincu par les militants, doit déposer sa candidature au plus tard le 28 janvier 2022, soit le premier jour des travaux du 11e congrès normal». «Tous les aspects organisationnels, aux niveaux politique et technique, de cette assemblée générale ont été achevés. Il ne reste actuellement qu’à convaincre Driss Lachgar à déposer le 28 janvier sa candidature», selon les dires de Mehdi Mezouari.
Et ce, juste pour la forme, disent ses détracteurs, car la décision d’un maintien de l’ancien ministre de la Fonction publique à la tête du parti socialiste a été «déjà prise» lorsque les documents internes renouvelés ont été adoptés par le dernier Conseil national, le parlement de l’USFP, en présence de l’intéressé lui-même et de Habib El Malki président du conseil.
Quant à Saâdia Bensahli, autre membre du bureau politique, elle a partagé des idées identiques à celles de Mezouari, allant jusqu’à minimiser les contestations et à prédire «un 3e mandat pour Driss Lachgar» en n’accordant aucune chance. aux six autres candidats à la présidence de l’USFP. «Tout est fin prêt pour un congrès réussi», a déclaré cette dirigeante de la section socialiste de la région de Rabat.