Le manifestant qui s'est introduit dans le consulat d'Algérie, le 1er novembre dernier, pour en arracher le drapeau sur le toit, sera présenté au tribunal de première instance de Casablanca le 21 novembre. Le dénommé Hamid Naânaâ est poursuivi pour violation de propriété privée. Interpellé par Le360, son avocat affirme qu'il sera jugé selon l'article 441 du code pénal. Selon lui, son client risque une peine de prison d'un à six mois et une amende de 200 à 250 DH.
Selon un proche de Naânaâ, "le jeune homme est un fervent défenseur de la cause nationale. Sa réaction au cours de cette manifestation n'était pas préméditée et répond surtout à un sentiment de colère par rapport aux derniers propos du président Abdelaziz Bouteflika contre le Maroc". Convaincu que les deux peuples partagent une histoire commune et sont très proches, le manifestant aurait, si l'on en croit l'un des organisateurs de cette manifestation, "réagi sous l'effet d'un traitement qu'il suit contre des troubles mentaux".
De leur côté, les initiateurs de cette protestation rejettent toute responsabilité dans cet acte qu'ils affirment ne pas cautionner et qualifient d'initiative "totalement individuelle".