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Une nouvelle vague de colère s’est déchaînée à Rabouni, QG du «secrétariat national» du polisario, sur fond de mystère sur le sort qui aura été réservé à Ahmed Khalil, ex-conseiller de feu Mohamed Abdelaziz, disparu à Alger dans des circonstances toujours non élucidées.
Selon les sources de le360, près de 300 sahraouis des camps, en majorité originaires de la tribu «Rguibat Souaad», encadrés par «la coordination Ahmed Khalil», ont repris, le 14 février, à partir de midi, leur sit-in entamé, le 11 février, devant le siège du «secrétariat national du front polisario », pour exiger le retour du disparu «mort ou vivant»!
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Les protestataires, qui ont hissé des photos d’Ahmed Khalil et scandé des slogans de solidarité avec les proches de ce dernier, se sont déplacés en cortège, à bord de 70 véhicules, à partir du lieu de leur sit-in initial en direction du siège du «secrétariat d’état chargé de la documentation et de la sécurité» où ils ont marqué un arrêt pendant dix minutes, avant de se rendre en face du soi-disant «ministère de la défense», où ils ont poursuivi leur action.
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Par la suite, les manifestants sont retournés vers leur lieu de sit-in initial, avant de se disperser, vers 14h30, à l’exception d’une dizaine de personnes, qui comptaient passer la nuit sous une tente dressée sur les lieux.
Force est de constater que cette vague de manifestation grossit de jour en jour. Dans la matinée du sit-in, observé le 14 février, les manifestants ont reçu une visite de solidarité de la part de leur cousin de tribu, membre dudit «conseil national sahraoui» ("parlement"), le dénommé Karama Deich Moulay Ali.
