La coordination syndicale nationale du secteur de la santé a annoncé avoir conclu un nouvel accord avec le ministère de la Santé, lors d’une réunion qui s’est tenue le vendredi 24 janvier dernier au siège de ce département.
Cette réunion a été consacrée à l’étude de la mise en œuvre rapide et intégrale de l’accord du 23 juillet 2024 et à l’exécution de tous ses points, relaie Al Akhbar de ce lundi 27 janvier.
La Coordination a indiqué que le ministère s’était engagé à préserver tous les droits et acquis des professionnels de la santé, en tant que fonctionnaires publics.
Parmi les principaux engagements pris lors de cette réunion, figurent le statut du fonctionnaire public pour les professionnels de la santé «conformément à la constitution et aux textes législatifs en vigueur», ainsi que la prise en charge des salaires par le budget général de l’État.
En ce qui concerne les revendications financières, une augmentation mensuelle nette de 500 dirhams pour le personnel infirmier, et de 200 dirhams pour le personnel administratif et technique, sera effective à partir du 1er juillet 2025, en plus de l’augmentation décidée lors de l’accord conclu en avril 2024 entre le gouvernement et les centrales syndicales.
Une source de la Coordination souligne que le «ministère a décidé d’inclure plusieurs revendications morales dans le statut général de la fonction publique et les statuts catégoriels, notamment en ce qui concerne la qualité du fonctionnaire et la centralité des salaires», tout en précisant que les salaires du personnel travaillant dans les centres hospitaliers universitaires (CHU) seront également pris en charge par le budget général de l’État.
Si des avancées ont été réalisées dans plusieurs dossiers au ministère de la santé, une catégorie du personnel de l’enseignement doit encore patienter pour que ces revendications soient satisfaites, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce lundi 27 janvier.
En effet, la réunion des commissions paritaires qui devait statuer, le 20 janvier dernier, sur la promotion des enseignants dans les cycles primaire et secondaire a été reportée à une date ultérieure.
Une source bien informée souligne que, pour finaliser ce dossier, il était nécessaire d’avoir une autorisation exceptionnelle du chef du gouvernement pour évaluer le coût de la régularisation du dossier des enseignants de la «cellule 10», en application de l’article 81 du statut général des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale.
La même source révèle que ce constat a été fait lors d’une réunion au siège du ministère de la Réforme de l’administration en présence des représentants du ministère de l’Éducation nationale, de celui de l’Économie et des finances ainsi que du Secrétariat général du gouvernement, indique Al Ahdath Al Maghribia.
Les autres commissions bilatérales du cycle secondaire et des conseillers d’orientation se sont réunies normalement, tandis que les commissions des autres catégories se réuniront entre le 20 janvier et le 4 février, selon les dispositions du calendrier fixé par le ministère de tutelle.