Après la réunion, à la veille de l’Aïd Al Fitr, du Haut comité pour le dialogue social sous la présidence du chef du gouvernement, il a été procédé au lancement des réunions des commissions gouvernementales avec les centrales syndicales.
La première réunion a été tenue au siège du ministère de l’Inclusion économique, des petites entreprises, de l’emploi et des compétences en présence de la ministre de l’Économie et des finances, du ministre délégué chargé du Budget, ainsi que de la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du lundi 15 avril.
Les rencontres de mardi dernier ont été tenues successivement avec L’UMT (Union marocaine de travail) et l’UGTM (Union générale des travailleurs du Maroc). Elles seront poursuivies ce lundi 15 avril avec la CDT (Confédération démocratique de travail) et la CGEM (Confédération des entreprises du Maroc). Une source du ministère du travail indique que «ces réunions ont permis de mettre l’accent sur la nécessité de travailler à un rythme élevé pour parvenir, avant le 1er mai, à un accord traduisant les engagements de toutes les parties figurant dans l’accord du 30 avril 2022».
La même source souligne qu’un ensemble de sujets figurent en tête des priorités, comme cela a été fixé par le Haut comité pour le dialogue social présidé par le chef du gouvernement. Il s’agit, poursuit le même intervenant, de «l’amélioration des revenus dans les secteurs privé et public, en accord avec le désir du gouvernement de satisfaire les revendications légitimes des travailleurs, de la réforme des systèmes de retraite pour préserver les droits des retraités en plus des textes législatifs relatifs au travail comme la loi organique sur le droit de grève, ainsi que des dialogues sectoriels».
«L’approche gouvernementale, adoptée avec ses partenaires sociaux, est basée sur le respect de l’institution du dialogue social. Elle met en exergue le rôle des partenaires sociaux et garantit une réponse sérieuse et responsable aux revendications, ainsi que l’accélération des réformes structurelles prévues dans l’accord du 30 avril 2022», estime Al Ahdath Al Maghribia.
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