En 2016, le directeur général de la DGSN avait annoncé plusieurs chantiers structurants à même de hisser cette institution au plus haut niveau. Ces projets sont aujourd’hui une réalité. Ainsi, explique le quotidien Assabah dans son édition du lundi 17 mai, cette année a vu l’inauguration du nouveau siège de la BNPJ à Casablanca, du Laboratoire national de la Police scientifique et technique et du Club équestre de la DGSN.
Construit sur une superficie de 16.000 m², le nouveau siège de la BNPJ, qui a été bâti au même endroit que l’ancien, répond aux standards internationaux en matière d’architecture et de normes sécuritaires. Il comporte, précise le quotidien, deux sous-sols et six étages dédiés aux différentes cellules de la BNPJ. Il s’agit de la cybersécutié et la lutte contre les crimes liés aux nouvelles technologies, la lutte contre la criminalité financière et économique, la lutte contre l’immigration irrégulière, la lutte contre le terrorisme, ainsi que la lutte contre le trafic international de drogue, la traite des êtres humains et toute forme de criminalité transnationale organisée.
Quant au laboratoire national de la police scientifique et technique de Casablanca, inauguré le même jour, il constitue un important édifice scientifique à même de permettre à la DGSN de faire face aux développements de la criminalité aussi bien à l’échelle nationale qu'au niveau international. Cette structure, qui s’étend sur une superficie de 8.600 m2, s'inscrit, en effet, dans le cadre de la stratégie globale de la Direction générale de la sûreté nationale visant à moderniser tous ses établissements afin de pouvoir répondre aux mutations et des développements de la lutte contre le crime.
En ce qui concerne le club équestre de la DGSN, il a été inauguré à Kénitra et dispose d'une carrière équestre principale répondant aux normes internationales. Ce nouveau complexe intégré de la division de la police équestre a été équipé de plusieurs installations conformément aux spécifications internationales en vigueur. Cette nouvelle structure traduit la volonté de la DGSN d'intégrer le cheval dans l'action policière, en renforçant et développant les compétences professionnelles de ses cavaliers. Et ce, afin de leur permettre de mener à bien les missions policières quotidiennes qui leur incombent, notamment celles se rapportant aux patrouilles montées, aux interventions dans les espaces d'accès difficile et sur les plages, et à la participation aux grands services d'ordre.
En plus de son rôle décisif dans le contexte sanitaire actuel, la DGSN a poursuivi l'amélioration de ses mécanismes de travail, de ses moyens d'intervention ainsi que du spectre de son action sur le terrain. Il faut dire que l’année écoulée aura été bien particulière dans ce sens. Ainsi, depuis le 20 mars 2020, les éléments de la DGSN ont été en première ligne dans la lutte contre la pandémie et l'atténuation de son impact. A ce propos, Abdellatif Hammouchi a tenu à rendre un vibrant hommage à ces femmes et ces hommes qui ont fait montre d’un travail exemplaire en ces circonstances particulières, souligne le quotidien Al Ahdath Al Maghrebia dans son édition du même jour.
Le directeur général de la DGSN, poursuit le quotidien, a ainsi salué l’engagement et les sacrifices des femmes et des hommes de la Sûreté nationale, au service de la patrie, pour maintenir la sécurité des citoyens et protéger leurs biens. Il a également exprimé sa gratitude aux membres de la Sûreté Nationale pour leur mobilisation et leur efficacité en période de crise sanitaire, afin d’atténuer les répercussions de la pandémie.
Le quotidien a également mis l’accent sur les nouvelles infrastructures dont la DGSN vient de se doter. De son côté, le quotidien Al Akhbar s’est, lui aussi, attardé, dans son numéro du même jour, sur les nouvelles structures inaugurées à l’occasion du 65e anniversaire de la création de la Sûreté nationale. Grâce à ces nouvelles installations, relève le quotidien, la DGSN entend développer les mécanismes d'enquête criminelle en mettant à profit les nouvelles sciences et technologies au service de la justice, de manière à permettre de consolider les fondements d'un procès équitable et de renforcer le respect des droits de l'Homme.