Mohamed Ayoubi, l’un des vingt-trois détenus de Gdeïm Izik, est décédé hier mercredi 21 février à l’hôpital Moulay El Hassan Belmehdi, apprend le360 auprès d’une source locale. Le défunt, condamné à vingt ans de prison ferme en décembre dernier, pour «violence et blessures contre les éléments des forces de l’ordre», souffrait de graves problèmes de santé.
Le mis en cause dans les événements de Gdeïm Izik, qui ont coûté la vie à onze éléments des forces de l’ordre, en novembre 2010 à Gdeïm Izik, situé à 30 km de Laâyoune, était poursuivi en état de liberté, en raison de son état de santé qui ne lui permettait pas de se présenter aux audiences.
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Contrairement aux allégations mensongères des médias séparatistes, le mis en cause n’a fait l’objet d’aucun acte de torture. Il est décédé des suites de sa maladie qui s’est beaucoup aggravée ces derniers jours, précise notre source.
Le défunt sera inhumé ce jeudi 22 février dans un cimetière de Gdeïm Izik, théâtre du carnage perpétré en 2010 à l'encontre d'éléments des forces de l'ordre intervenus pour démanteler le campement installé dans cette localité par des activistes à la solde du Front Polisario.