Le bureau politique du PPS, réuni hier jusque tard dans la nuit, a évoqué une nouvelle fois ce problème, qui sera sans doute encore abordé lors de la réunion de son comité central, prévue le 22 septembre prochain à Rabat. La décision à prendre (définitive) sera de déterminer si oui ou non le PPS se maintiendra au sein de la coalition gouvernementale. .
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Mais une démission collective des ministres PPS s'avère finalement peu probable. Une source au sein du bureau politique a indiqué à le360 que Nabil Benabdellah, secrétaire général de ce parti, a informé l'assistance avoir eu "des contacts en haut lieu". Ces derniers lui auraient assuré que le PPS n'a à aucun moment été visé en tant que parti par la disparition du secrétariat d'Etat chargé de l'eau, désormais simple département du tentaculaire ministère de l'Equipement, un portefeuille détenu par Abdelkader Amara (PJD).
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Le départ de Charafat Afailal a ainsi été présenté comme un dégât collatéral et il n'existe "aucun parti-pris à l'encontre du PPS". L'accalmie est donc de mise et c'est le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, par ailleurs secrétaire général du PJD, et resté jusqu'ici silencieux sur cette affaire, qui doit sans doute être ravi.