Le Maroc a plaidé pour la préservation des valeurs du territoire oasien et sa valorisation lors d'un important atelier qu'ont notamment animé Hakima El Haite, ministre déléguée à l'environnement et Driss Merroun, ministre de l'Urbanisme ainsi que des experts et des ONG nationales et internationales, a constaté un journaliste de LE360.`
Le cas de la préservation de l'oasis du Tafilet pour lequel 11 millions de dollars ont été versés par le PNUD a été cité comme modèle pilote de réussite. Plusieurs orateurs africains et des ONG internationales ont félicité le Maroc d'avoir consacré des programmes spéciaux de réhabilitation des oasis de Tafilet ainsi que ceux du Sud et de l'Oriental.
Pour le cas de Tafilalet, le programme (2006-20015) a permis de sédentariser une population vulnérable et pauvre de 22.888 personnes, et de créer plus de 2.000 emplois. Il a aussi réhabilité une dizaine de ksours et développé des zones touristiques où des produits du terroir sont commercialisés dans le cadre d'un circuit touristique appelé "Majloul".
Le projet a permis de créer des unités de production, outre des dattes, de cultures médicinales et aromatiques. Le rôle de l'Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l'arganier - qui relève de la compétence de Aziz Akhanouch, ministre de l'Agriculture - a été mis en exergue lors de cette conférence qui a conclu à la nécessité de démultiplier les efforts notamment financiers pour préserver les oasis du Maroc.
Selon Mohamed Oudour, secrétaire général du Réseau pour le développement durable des oasis au Maroc, il faudrait trouver 200 millions de dollars pour sauver et protéger l'ensemble des oasis du royaume. Hakima El Haite a pour sa part exprimé la disposition du Maroc à faire partager l' expérience du royaume avec l'Afrique, un continent comptant 5 millions d'hectares dégradés et où 350 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable.