Le ministère de l’Équipement et de l’Eau vient d’annoncer le lancement de l’opération d’enregistrement des infrastructures routières et des autoroutes. L’état d’avancement de ce chantier est aujourd’hui à 30% dans le volet du réseau autoroutier.
D’après le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 11 novembre, le ministère de tutelle a mobilisé ses équipes au niveau des directions régionales et provinciales pour assurer la réussite de cette opération qui s’effectue en collaboration avec les services compétents de l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Topographie (ANCFCC).
Dans un rapport présenté lors des débats autour du projet du budget sectoriel 2026 du ministère au Parlement, cette opération porte également sur le bornage du domaine public maritime sur l’ensemble du littoral national.
Le taux d’avancement de ce bornage est aujourd’hui à 79%, précisent les mêmes sources. Dans ce cadre, plus de cent consultations juridiques ont été faites pour baliser la voie légale à l’opération, indiquent les mêmes sources.
En ce qui concerne la problématique de l’expropriation de propriété, poursuit le quotidien, «il a été procédé à la publication au bulletin officiel (BO) de plus de 412 actes d’expropriation, dont 71.12% concernent la construction de barrages et leurs annexes ainsi que les réseaux d’alimentation en eau potable, 23.30% pour les infrastructures routières provinciales et régionales et 5.58% pour les autoroutes et leurs annexes».
Le même document indique que «le réseau autoroutier national est passé de 400 kilomètres en 1999 à 1.800 kilomètres aujourd’hui pour atteindre environ 3.000 kilomètres à l’horizon 2030 pour relier toutes les villes dont la population dépasse les 400.000 habitants». Ce développement des autoroutes à l’échelle nationale, rappelle la même source, a permis au Maroc de se classer en deuxième position au niveau africain.




