Le premier congrès mondial sur les disparitions forcées, qui s’est tenu à Genève les 15 et 16 janvier derniers, a mis une fois de plus en évidence les conditions de vie catastrophiques des séquestrés de Tindouf, qui subissent de graves violations de leurs droits humains, voire des disparitions forcées.
La dénonciation dans ce forum des pratiques inhumaines des séparatistes, guidés par le régime militaire algérien, intervient simultanément avec la publication du rapport annuel de l’ONG HRW, dévoilant l’ampleur des arrestations, des tortures et des disparitions forcées perpétrées par le Polisario contre les Sahraouis séquestrés à Tindouf.
Ces victimes vivent sous un blocus imposé par l’armée algérienne, qui les soumet au diktat d’une bande d’opportunistes qui a fait de leur tragédie un fonds de commerce à l’échelle internationale, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 23 janvier.
Dans ce contexte, la coalition des ONG sahraouies a, lors de sa participation à ce congrès mondial, insisté sur les violations que subissent les séquestrés à Tindouf, tout en demandant à la communauté internationale d’agir pour lever l’injustice qui leur est infligée par les séparatistes.
Cette coalition cherche «à éveiller la conscience du monde en insistant sur la nécessité de prêter attention à la situation des droits de l’Homme à Tindouf, ainsi qu’au régime algérien qui parraine ces pratiques répressives», écrit le quotidien.
En revanche, la même ONG a salué les engagements volontaires tenus par le Royaume «dans le cadre de sa contribution à la réalisation des objectifs des conventions internationales, en incluant le crime de la disparition forcée dans son système du code pénal», relaie Al Ahdath Al Maghribia.
La dénonciation par la communauté internationale «des violations du régime militaire algérien, et de sa créature polisarienne, intervient alors que les souffrances des séquestrés de Tindouf se poursuivent, transformant ainsi ces camps en enfer», relaie Al Ahdath Al Maghribia.
La direction du Polisario a, «depuis un demi-siècle, soumis les habitants à la répression et à la torture, en pratiquant une politique de vengeance via le détournement d’aides internationales pour construire des palais et les sièges des appareils sécuritaires», ajoute le quotidien.
D’autant que la junte militaire algérienne n’a pas hésité à perpétrer «un massacre en bombardant des orpailleurs avec un drone non loin des camps de Tindouf ,et plus précisément dans la localité d’Akidi», précise Al Ahdath Al Maghribia, «des camps où sévissent encore le racisme systématique et l’esclavage, dénoncés par un activiste sahraoui auprès du rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage».