Le neuvième congrès ordinaire du PJD, qui s’est tenu ce samedi à Bouznika, a rassemblé près de 2.000 militants autour du thème: «La lutte pour la crédibilité du choix démocratique et la dignité du citoyen».
L’ouverture du congrès a été largement marquée par le soutien à la lutte du peuple palestinien. Plusieurs représentants de partis politiques de Turquie, de Syrie, de Mauritanie, de Tunisie et du Sénégal ont participé à cette séance inaugurale. Parmi les représentants des partis nationaux figuraient Nabil Benabdellah du PPS, Mohamed Ouzzine et Mohand Laenser du MP, Ahmed Akhchichen du PAM, Allal Amraoui et Mohamed Zidouh de l’Istiqlal et Mohamed Joudar de l’Union constitutionnelle. Ni l’USFP ni le RNI du chef de gouvernement Aziz Akannouch ne se sont fait représenter.
Dans sa longue allocution, Abdelilah Benkirane a fustigé la politique du gouvernement, «faible et marquée par les conflits d’intérêt et la détérioration du social». Pour le secrétaire général sortant, interrogé par Le360, ce neuvième congrès «constitue un nouveau départ pour le PJD». Plusieurs militants du parti, comme le député Abdellah Bouano ou Jamila El Moussali, ont estimé que le pays avait besoin de «partis forts capables de relever les défis».
Jamaâ Mouatassim, secrétaire général sortant du parti, a dirigé les travaux du congrès, marqué par l’absence notable de Saad Eddine El Othmani, Abdelkader Amara et Mustapha Ramid.
Dimanche matin, les congressistes choisiront 150 membres qui éliront le futur secrétaire général du PJD. Selon des sources concordantes, Abdelilah Benkirane est favori pour un nouveau mandat.








