Dans quel état d'esprit l'UMT s'engage dans ce douzième Congrès? L'UMT a commencé, comme elle l'a toujours fait, à proposer de nouveaux modèles de développement. La centrale syndicale prône un nouveau modèle bi-axial: la création de richesses et une répartition équitable de cette richesse. L'équation est difficile, et pour cause: notre taux de croissance, de 3%, est fortement lié à la pluviométrie, l'absence d'une stratégie globale de développement et de planification, rendent difficile a réussite des stratégies sectorielles (Plan Maroc Vert, Vision 2020 pour le tourisme). Au Maroc, il y a une répartition illégale des richesses. Une grande partie de l'économie est dans l'informel. De plus, les entreprises ne payent pas l'impôt correctement. Il y a de la contrebande sociale, mais aussi de la contrebande fiscale. Même l'IGR est financée par les salariés, ce qui est illégal.
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Dans quelles circonstances se tient ce douzième Congrès? Ce congrès est caractérisé par l'offensive du gouvernement sur le pouvoir d'achat de l'ensemble des citoyens, notamment au sein de la classes moyenne. Cette offensive se fait aussi ressentir par rapport aux libertés syndicales. Le gel de la hausse des salaires, ainsi que le gel du dialogue social, sont aussi d'actualité. Il y a aussi cette marginalisation dans le domaine du travail lié à la généralisation du CDD, y compris dans la fonction publique. Les conséquences de toutes ces offensives se font ressentir par la hausse d'un mouvement de protestation de toutes les classes sociales. Il y a un mécontentement populaire généralisé.
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Quelles sont les démarches de l'UMT pour y remédier? L'UMT assume sa responsabilité pour faire face à cette situation. Le Congrès va débattre de plusieurs projet concernant les revendications de la classe ouvrière. Ce douzième Congrès va prendre des décisions qui visent à faire sortir le pays de cette impasse.